S'abonner

Les images hydroaériques : profil étiologique - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.167 
A. Rattal , K. Chaanoun, N. Zaghba, H. Benjelloun, N. Yassine
 Pneumologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
Article gratuit.

Connectez-vous pour en bénéficier!

Résumé

Introduction

Les images hydroaériques (IHA) constituent un motif fréquent d’hospitalisation dans un service de pneumologie. Ils posent souvent un problème de diagnostic étiologique.

Méthodes

Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 119 cas d’IHA colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca de janvier 2014 à décembre 2021.

Résultats

La moyenne d’âge était de 47 ans, avec une prédominance masculine dans 82 % des cas. Un antécédent de tabagisme était noté dans 67 % des cas, de tuberculose pulmonaire dans 10 % des cas et de diabète dans 9 % des cas. Le tableau clinique était dominé par le syndrome bronchique purulent dans 87 % des cas suivi par la douleur thoracique dans 52 % des cas. L’examen clinique avait retrouvé un syndrome d’épanchement mixte dans 45 % des cas, liquidien dans 33 % des cas et un gargouillement intestinal intrathoracique dans 8 % des cas. Le téléthorax avait montré une IHA à paroi fine avec un niveau ondulé dans 24 % des cas, avec niveau régulier dans 31 % des cas, délimitant le moignon pulmonaire dans 38 % des cas et une variabilité des images radiologiques dans 7 % des cas. Le siège était pleural dans 5 %, parenchymateux dans 41 % et diaphragmatique dans 7 % des cas. Le diagnostic de kyste hydatique pulmonaire rompu était posé dans 31 % des cas, d’abcès pulmonaire dans 24 % des cas, de pyopneumothorax tuberculeux dans 20 % des cas, de carcinome bronchogénique dans 10 % des cas, d’hémopneumothorax dans 7 % des cas, de pyopneumothorax bactérien dans 6 % des cas et d’hernie diaphragmatique dans 2 % des cas. Le traitement était basé sur une bi-antibiothérapie probabiliste avec kinésithérapie respiratoire dans 35 % des cas, un traitement antibacillaire dans 20 % des cas, un traitement chirurgical dans 27 % et un traitement palliatif dans 8 % des cas. L’évolution était bonne dans 89 % des cas. Nous déplorons le décès de 11 patients.

Conclusion

Les étiologies des IHA sont très variées dominées dans notre contexte par les pyopneumothorax tuberculeux, les kystes hydatiques et les abcès pulmonaires.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 15 - N° 1

P. 122 - janvier 2023 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Kyste hydatique pulmonaire : du diagnostic au traitement
  • S. Jrad, R. Jbeli, H. Kamoun, I. Akrout, M. Abdennadher, H. Ben Abdelghaffar, D. Greb, H. Hassan, L. Elfekih, H. Smadhi, M. Megdiche
| Article suivant Article suivant
  • Retard de prescription de l’antibiothérapie dans les infections respiratoires basses : un sujet à réanalyser
  • S. Elfidha, N. Belloumi, W. Jelassi, C. Habouria, A. Zargouni, T. Bejaoui, I. Bachouch, F. Chermiti, S. Fenniche